qualité d'eau : effets et mode d'emploi

http://www.youtube.com/watch?v=GiwoFt38YX8

 

 

 

Une eau exempte de toute pollution favoriserait elle  la coloration ? Apparemment oui, mais il semblerait surtout que la plupart des eaux de conduite soient inadaptées... Alors que faire ?

 

 

La conductivité est le facteur clef de la mesure de l’eau 
 
 Il faut partir partir d’une base connue soit  mesurer le KH et GH (dureté totale) pour avoir
une idée des paramètres avec lesquels on va travailler ce qui qui sous-entend de
ne pas utiliser de NaCl (pas d’eau trafiquée aux résines échangeuses!)
Pour ce qui nous concerne, nous n’avons pas trop à nous soucier du pouvoir
tampon de l’eau puisque, s'agissant des cichlidés Malawi et Tanganyika, nous travaillons sur une eau dure, Ph 7.5 – 8.2 : pas vraiment de risque d’acidose à moins de commettre de graves négligences dans le
le suivi de la maintenance.
Pour faire encore plus simple , ils sera encore moins compliqué de se
fabriquer avec un osmoseur et des sels de reminéralisation  une eau aux
paramètres optimaux et connus  plutôt que d’essayer de comprendre les caractères
physico-chimiques de l’eau du robinet ...
 
La lecture de la conductivité et du PH seront les seuls indicateurs
réellement nécessaires puisque ils seront à même de définir si oui ou non les
objectifs programmés sont atteints soit, par exemple, une salinité et un PH correspondant à
une eau type tanganyika.  Partant d’une eau proche de
l’eau osmosée , j’ai banni l’utilisation du NaCl à cause de ses effets pervers,
c’est pourquoi le mesure comparative du Gh et du Kh m’est devenue totalement
inutile.
Tout le reste n’est que pures spéculations pour chimistes passionnés (ce qui reste au demeurant très intéressant!).
 
 
  La mesure du Ph et de la conductivité fournit un instantané assez précis de l'état des lieux concernant l'eutrophisation de l'eau. 
 
 Dans une cuve très peuplée (cuve d'alvinage, par exemple) , la qualité de l'eau se dégrade très vite par accumulation de nitrates (dans un milieu où le cycle de l'azote est sur des paramètres optimaux) et d'acides organiques . L'une et l'autre sont très vite mesurables à partir d'une mesure étalon prise juste après un changement d'eau  et une autre mesure  prise 24 h après  . La conductivité augmente et le PH baisse !
Démonstration est faite , si besoin est, que les changements d'eau sont non seulement nécessaires mais impérieux dans le cas qui nous concerne puisqu'il s'agit de maintenir un Ph au dessus de 7.5 , PH7.8 représentant une valeur normative très satisfaisante. Il faut être d'autant plus vigilant quand le nourrisage est intensif car la chute du PH peut devenir  très vite catastrophique !
 
 
Attention au Ph-mètre vendu dans le commerce
 
Il devrait être interdit à la vente .
A ceux qui ne souhaitent  pas investir une trop grosse somme d'argent, je préfère conseiller les tests colorimètriques qui sont d'une précision limitée mais qui, au moins ne donneront pas des résultats complètement erronés.
En illustration ci dessous, l'électrode METTLER TOLEDO Red Cap que j'utilise pour mon pH-mètre de laboratoire KNICK (prix public de l'électrode seule: 350 € !)
 
 
 
Vous comprendrez rien qu'en comparant ce que signifie une vraie sonde de mesure du PH.
( Pour information toute électrode dont le delta entre PH 4.00 et Ph 7.00 est inférieur à 160 millivolts doit être changée. )
 
Personnellement, je ne travaille qu’avec un Ph-mètre de laboratoire qualité suisse et un bon conductivimètre . A l'inverse des PH-mètres, les conductivimètres de poche sont assez fiables si on les étalonne régulièrement ( je me sers d'un HANNA Instrument).

 

La qualité de l'eau est le facteur incontournable de  la réussite.

 

 Quel que soit le niveau que chacun souhaite atteindre, avant tout autre investissement, je recommanderai , même au débutant, de s'assurer de celle ci avant d'envisager le plus petit projet aquariophile. C'est la base sans laquelle on ne pourra s'affranchir de toutes les difficultés qui ne manqueront pas de survenir par la suite.

Quand cette condition est réalisée, tous les traitements deviennent inutiles car bien souvent , les médicaments et autres antibiotiques ne sont que des aveux d'impuissances devant une situation déja détériorée par de mauvaises conditions du milieu qu'il suffirait de rétablir selon les justes paramètres plutôt que de lutter contre ses effets avec la quasi certitudes de ne  créer que  des niches de répit pour mieux  retrouver les problèmes un peu plus loin...
 


21/01/2012
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